À l’occasion du 83ème congrès HLM de l’Union Sociale pour l’Habitat, nous avons décidé de mettre à l’honneur – en direct de notre stand – notre nouvelle collaboration avec le bailleur social Hérault Logement. Nous sommes ravis d’accueillir ce nouvel organisme sur le déploiement de notre plateforme numérique – qui facilite et optimise – la gestion des parcs immobiliers. Chez Intent Technologies, au-delà de la plateforme et de la technique, nous avons pour vocation d’accompagner nos clients – dans une démarche d’évolution des métiers – pour les rendre plus efficaces et maîtrisés, et assurer une qualité de service la plus performante pour les locataires.
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
[Gilles Dupont]
D’abord merci de votre invitation. Donc effectivement, je suis Gilles Dupont, Directeur Général d’Hérault Logement, qui est le bailleur départemental du département de l’Hérault. C’est un organisme public de 15 000 logements, qui est en croissance continuelle du point de vue de la construction – que ce soit en maîtrise d’ouvrage direct ou en VEFA – et qui est très attaché, vous l’avez souligné, c’est extrêmement important, à la qualité du service rendu au locataire et à la qualité de la relation avec l’ensemble des parties prenantes dans l’acte de construire, de rénover et de gérer des résidences pour le bien-être du locataire.
Et c’est vrai qu’on a pris le temps de la réflexion depuis deux ans maintenant autour d’une stratégie numérique, et la question de l’accessibilité de la donnée s’est assez vite posée et – assez rapidement – on s’est orienté vers l’étude et l’acquisition d’outils qui nous permettent d’abord de s’assurer de la disponibilité, de la fiabilité de cette donnée, de sa capacité à servir d’aide à la décision, que ce soit à un niveau du Directeur Général mais encore plus et surtout au niveau des gestionnaires de secteur, des salariés de l’office qui sont au contact direct et quotidien des locataires et qui ont des exigences et c’est absolument normal en matière de qualité de service.
Donc cette orientation forte qu’on a prise, il faut d’abord la porter, il faut la porter non seulement avec une DSI qui soit en capacité de le faire mais aussi avec les métiers d’un office – et Dieu sait s’ils sont nombreux dans la partie patrimoniale ou locative – et donc il y a un enjeu de management numérique, qui est extrêmement aujourd’hui important dans notre croissance et dans notre développement, et de ce point de vue, l’analyse et la décision qui nous a conduit à retenir Intent Technologies pour nous équiper s’est fait dans cet objectif d’améliorer la qualité de service du locataire, la donnée au service finalement de la qualité du cadre de vie et de la vie au quotidien. Et ça, ce sont les métiers qui font le pont entre quelque chose de très théorique, de très virtuel qui est une donnée et une décision qui rend un locataire heureux d’être dans son logement et dans son cadre de vie.
Mais on a aussi parfaitement conscience qu’on est un des acteurs de l’écosystème, un des acteurs principaux certes mais, loin d’être le seul, et qu’on a aujourd’hui une démarche à faire vers les autres acteurs, nos prestataires notamment de toute taille parce que certains sont déjà dans ces questions là depuis longtemps pour d’autres plus locaux, plus régionaux voire parfois départementaux, et bien on a un travail de pédagogie, un travail d’initiation à faire avec eux pour pouvoir à travers des DOE, à travers un certain nombre de documents, récupérer cette donnée et finalement valoriser – faire briller aussi quelque part – le travail de nos prestataires dans leur capacité à nous mettre à disposition les éléments d’information dont on a besoin.
Donc on est une chaîne, la technologie Intent fait évidemment partie de cette chaîne là, elle devra évoluer avec les acteurs de cette chaîne là parce que c’est aussi l’humain qui fait avancer ce type de technologie dans ses attentes.
Moi ce que j’ai apprécié dans votre démarche c’est l’écoute des métiers, votre capacité à vous rapprocher de nos attentes et de nos besoins et pas seulement de venir plaquer une technologie à un besoin que vous auriez ressenti sans l’avoir véritablement écouté et cette démarche d’écoute réciproque elle doit continuer à nous guider au quotidien, à tous les étages de l’écosystème : maître d’ouvrage, prestataire, partenaire, constructeur, promoteur… C’est comme ça qu’on arrivera je pense aussi à faire face évidemment aux enjeux de transition énergétique et environnementale global.
« Moi ce que j’ai apprécié dans votre démarche c’est l’écoute des métiers, votre capacité à vous rapprocher de nos attentes et de nos besoins et pas seulement de venir plaquer une technologie à un besoin que vous auriez ressenti sans l’avoir véritablement écouté »
À Hérault Logement, nous sommes dans une démarche RSE, dans une démarche de certification ISO 26000 que nous devrions obtenir d’ici la fin de l’année et la question évidemment de la mise à disposition de ces données pour fabriquer de l’amélioration environnementale sera déterminante.
Donc finalement on part d’une donnée pour fabriquer énormément de choses différentes et c’est ça aussi qui fait qu’on est passionné par ce sujet qui n’est pas seulement technique mais qui est aussi un véritable sujet de société.
Accompagner les TPE et les artisans dans leur transformation à l’heure de la numérisation des outils, c’est possible ?
[Benjamin Ulrich]
On en avait parlé également, vous êtes sur un territoire avec des artisans, des petites entreprises, bien évidemment il s’agit là aussi de les emmener dans ce projet. On a conscience que le tissu des grandes entreprises bénéficie déjà d’un certain nombre d’outils qui leur permettent de partager cette information sur leurs interventions. Qu’en sera-t-il aussi des TPE puisque le projet faisait partie aussi de l’inclusion de ces entreprises ?
[Gilles Dupont]
Alors on a une période qui aujourd’hui est assez compliquée pour ces entreprises, pour beaucoup de se projeter. Je crois que c’est aussi quand on est dans des situations compliquées qu’il faut se transformer. Si on attend que ça aille bien pour se transformer, par définition on est souvent un peu paresseux et quand les choses vont bien on n’a pas forcément envie que ça se change.
« Je crois que c’est aussi quand on est dans des situations compliquées qu’il faut se transformer. Si on attend que ça aille bien pour se transformer, par définition on est souvent un peu paresseux et quand les choses vont bien on n’a pas forcément envie que ça se change. »
Là il va falloir que les choses changent en partie et je pense qu’un entrepreneur d’une TPE ou d’une grande entreprise ça reste un entrepreneur. Il veut se transformer, il veut s’adapter au marché et il veut briller, il veut faire en sorte que sa marque existe et que son travail soit reconnu. Je pense que le travail avec ces TPE doit passer d’abord par la valorisation de leur professionnalisme. La question de la donnée, la question du numérique doit être au service d’un produit fini et si ce produit fini est de qualité alors, ça sera très facile de faire briller, de faire venir le champ des TPE sur ces sujets-là.
Après ça prendra du temps parce que la question aujourd’hui de la survie de l’entreprise parfois se pose, on le voit, et donc c’est difficile dans ces moments-là de se projeter. En même temps ,je me dis que la période que nous allons traverser va aussi sélectionner un certain nombre d’entreprises, et que dans les critères de sélection, il y aura la capacité de certaines ou pas à s’adapter à l’évolution du monde du numérique.
C’est une bonne chose ou une mauvaise chose, j’en sais rien, en tout cas ça sera sûrement un critère un peu darwinien.
[Benjamin Ulrich]
Très bien, en tout cas sachez que de toute façon la plateforme que vous avez retenue accompagne aussi ces TPE, PME, on y est très sensible. Pour nous il ne s’agit pas d’accompagner uniquement les grands prestataires mais aussi ces petites entreprises à entrer dans ces logiques numériques que les organismes HLM mettent en œuvre, encore une fois au bénéfice des allocataires, au bénéfice des salariés de l’organisme, tout ça fait évoluer les pratiques.
« Pour nous il ne s’agit pas d’accompagner uniquement les grands prestataires mais aussi ces petites entreprises à entrer dans ces logiques numériques. »
Et donc maintenant il est temps de passer à l’officialisation de ce moment. Donc passons aux actes de la signature de ce marché. Voilà c’est officiel, on peut serrer la main. Merci pour votre confiance et puis bravo pour ce moment.
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